PRÉSENTATION
Comme toujours chez Stéfani Meunier, pas d’exploration de soi et des autres sans enracinement dans le territoire, et pas d’enracinement possible sans tenir compte des lieux qu’on quitte mais qui continuent de nous habiter. Ici la quête de la narratrice l’amènera de Montréal à la France en passant par l’Abitibi, sans oublier les Laurentides, région que Meunier contribue à imposer dans le paysage littéraire québécois comme un espace de solitude qui se déploie entre les désirs de vivre et de mourir. Car, s’il est vrai que la mort n’est jamais bien loin, elle est sans cesse repoussée par « cet amour de la vie qui fait que cet enfant depuis toujours lutte contre le sommeil, cette petite mort. »
Il y a dans l’écriture de Meunier quelque chose de magique qui fait du quotidien une source inépuisable d’étonnement, sans doute parce que chez elle, comme chez Leonard Cohen (qu’elle aime tant et qui fait une courte apparition dans ce roman), tout est vécu depuis un manque, une faille où luit l’intuition de quelque paradis perdu ou à venir.
CITATION
PRESSE
À sa manière, bricolant des histoires nostalgiques et pleines d’humanité, Stéfani Meunier se branche sur l’ordinaire de la vie. Un ordinaire capable à la fois de nous nourrir et de nous dévorer, fait de liens invisibles malgré les absences.
— Christian Desmeules, Le Devoir
Ce que j'aime de Meunier, en plus de me retrouver beaucoup dans ses références générationnelles, c'est sa manière de décrire le manque, le deuil, la confiscation. De faire des épopées avec des détails de l'intimité, de faire d'un regard une longue histoire. Du peu naissent le vaste et le magistral chez elle.
— Claudia Larochelle
L’écriture et l’imagination de Stéfani Meunier m’ont à nouveau séduit en me guidant comme le fil d’Ariane dans le labyrinthe de son récit. Ses personnages nous ramènent à l’essentiel de la condition humaine – vivre – et au sentiment premier – l’amour. La romancière nous prend au piège des émotions, du début à la fin.
— Jean-François Crépeau, Le Canada français
Ce roman nous envoûte grâce à la finesse et à la richesse de son écriture, enracinée ici dans le quotidien.
Une femme trouve la photo de son père décédé en compagnie de quelques personnes dont il semble proche. « D’où m’est venue cette obsession pour une vieille photo ? D’où viennent les obsessions en fait, est-ce qu’on en sait quelque chose ? Elles viennent. Elles arrivent et se posent sur nous comme une cape qui tomberait doucement du ciel pour couvrir nos épaules et ne plus les quitter », écrit l’écrivaine avec brio. J’ai tout aimé de cette histoire.
— Claudia Larochelle, Avenues.ca
Parce qu’on ne peut pas toujours parler des mêmes écrivain·e·s. Il y a aussi les discrètes qui polissent leur art dans leur coin. Leur grand art. C’est son sixième roman, une enquête filiale comme on en lit peu.
— Le meilleur de la littérature en 2023, Nouveau Projet
Roman / Prix indicatif : 19,95 $
136 pages / 14 x 21,6 cm / 978-2-7609-4913-3
En librairie le 15 mars 2023
Également disponible au format numérique - ePub