Bâtie dans un rang peu fréquenté à Henryville, la maison de campagne de Cécile avait grand besoin de soins et d’affection pour lui rendre son atmosphère accueillante et sa fière allure. Et c’est tant mieux : sa nouvelle propriétaire, énergique et enthousiaste, est ravie de se lancer dans l’aventure avec ses enfants, découvrant par la même occasion les joies et les défis de la vie champêtre.
Lorsque, des années plus tard, une famille s’arrête pour admirer la maison remise à neuf, Cécile se fait un plaisir de leur raconter son expérience. Mais les questions de la jeune fille de cette famille se font de plus en plus pressantes : y avait-il, et y a-t-il encore, des fantômes dans le grenier de cette fabuleuse demeure ?
QUESTIONS & RÉPONSES
ALBUM D’IMAGES
Dessins : avec l’aimable autorisation de Cécile Gagnon.
Photos : avec l’aimable autorisation de Pierre Filion.
EXTRAIT
« La grange devient le centre des opérations. Dehors, des grillages solides délimitent les espaces vitaux de chaque groupe, et les horaires et les tâches sont soigneusement attribués. La vie champêtre peut commencer.
[...]
Une fois le gros travail d’installation des animaux achevé, les participants élaborent les tâches et les horaires. Aux préposés du nettoyage et de la surveillance s’ajoute le temps d’apprivoiser les pensionnaires. Des chèvres, des lapins, des poules, ça en fait du monde ! Est-ce qu’elles font peur, ces chèvres aux grosses cornes ! Peut-on laisser les lapins sortir de leur clapier ? Et s’ils se sauvaient ?
Le métier rentre ! Au bout d’une semaine, les responsables sont déjà habiles, mais des incidents se succèdent tout de même. Une des chèvres bêle, bêle, bêle sans arrêt. Que se passe-t-il ? Inquiets, les responsables accourent. On comprend que le vent a refermé la porte de l’enclos des chèvres, dont une partie est extérieure et l’autre, située dans la grange. Ainsi, les deux bêtes étaient séparées. De là le malaise et le bêlement désespéré. Il faut attacher la porte ! Sont-elles deux petites sœurs inséparables ? On se le demande. »
PRESSE
Je me disais que ce livre-là pourrait être intéressant pour des acheteurs potentiels qui se lancent vers une maison ancienne. Pour savoir ce qui les attend. Pour apprendre aussi, à vivre en campagne : comment ça se passe avec les voisins, la culture, les animaux, les petits mulots qui s’infiltrent dans la maison, les insectes. Elle nous raconte tout ça. Et puis ceux qui sont déjà passé par là, ils vont se reconnaitre à travers ce livre de Cécile Gagnon.
— Anne-Marie Aubin, Aux Quotidiens / Canal M, La radio de Vues et Voix
Le plus beau dans tout ça, c’est que je suis certaine que si vous passez par Henryville, vous aussi aurez le goût de bifurquer par cet endroit et tenter de découvrir de vos propres yeux les murs d’une demeure où l’amour et le bonheur doit se ressentir à même les abords de cette petite municipalité.
Un roman offert par l’auteure en toute humilité et simplicité, un partage de ses fondations qu’elle a faits tenir avec tout son amour et surtout avec la force de chacun des membres unis de cette belle famille.
Merci Cécile de nous dévoiler une partie de votre chez-vous.
— Pour l’amour de mes lectures
Roman tout court mais percutant, d’une pionnière de la littérature jeunesse au Québec.
— Les Libraires
Le style de l’autrice, pionnière de la littérature jeunesse au Québec, tout en douceur, est le point fort de cette lecture et pourrait facilement devenir source d’inspiration pour les écrivains en herbe.
— Sophielit.ca
CÉCILE GAGNON
Doyenne des écrivaines pour la jeunesse, Cécile Gagnon poursuit depuis soixante ans une œuvre incontournable dans la littérature jeunesse au Québec, pour laquelle elle a reçu le prix Raymond-Plante en 2012. Avec plus d’une centaine de publications, elle a marqué de sa plume et de ses dessins plusieurs générations de jeunes lecteurs.
Photo : Martine Doyon.
Collection « LJ » / Prix indicatif : 9,95 $
72 pages environ / 10,8 x 17,7 cm / ISBN : 978-2-7609-4247-9
En librairie le 19 août 2020
Également disponible au format numérique - ePub