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Aux prises avec un quota de peur au forfait illimité, l’héroïne de Trash anxieuse s’électrocute sans arrêt à ses pensées.

Sa mère voyage en Italie avec sa nouvelle concupiscente. Son père pleure sous la douche. L’empreinte carbone de la planète explose. Ses amies l’ont ditchée. Elle se heurte à l’écoanxiété, à la rénoviction, aux influenceurs, au virelangue des médias sociaux, aux contradictions morales de notre époque.

Heureusement, il y a Régis, son ami sans-abri, et la serveuse monoparentale du casse-croûte ; Orion à la voix de verveine et les lettres de sa tante Jeanne, nomade autour du monde ; l’écriture salvatrice et les actes de rébellion ; la joie qui s’éparpille et le futur à cultiver.

Oscillant entre l’acidité et la tendresse, la crudité et la sensibilité, la revendication et l’indulgence, mêlant dans une narration éclatée dialogues caustiques, scénarios de sitcom et poésie, la voix de Sarah Lalonde nous écorche et nous console tout à la fois.

 

QUESTIONS & RÉPONSES

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Pourquoi ce livre?

Ce texte est arrivé dans ma vie à un moment où je n'allais pas si bien et où je réalisais que l'anxiété et moi, on était copine depuis un bon bout. Parallèlement, j'expérimentais aussi mes premières écoanxiétés. Qui m'amenait leurs lots de questionnements, de culpabilités, d'angoisses, d'impuissances. J'avais besoin de faire sortir le méchant. Ce texte m'a servi à ça. Il m'a aussi reconnecté avec le pourquoi j'écris. J'avais oublié ce pourquoi depuis quelque temps.  J'écris parce que c'est cathartique. J'écris en réaction à ce qui se passe autour et en dedans parce que ça m'aide à digérer le monde dans lequel j'évolue. À mieux le comprendre. À mieux me comprendre aussi. 

Ce texte-là a été un élan frénétique et fébrile qui m'a tranquillement réconciliée avec ma bouette intérieure. J'aime dire que c'est mon ado-fâchée-et-à-boutte-de-15-ans qui l'a écrit. J'avais envie que cette voix-là existe dans l'univers. Qu'elle se combine à toutes les autres voix (réelles et fictives) qui s'élèvent à l'heure actuelle. 

J'ai écrit ce texte parce qu'à ce moment-là précis dans ma vie, je ne pouvais pas écrire autre chose que ça. Parce que j'avais la conviction, à ce moment-là, qu'il n'y avait que cela que je pouvais dire. 

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Qu’avez-vous découvert en l’écrivant?

Je me suis découvert une nouvelle voix. J'ai peaufiné mon amour des dialogues. J'ai appris que je pouvais me concentrer sur l'essentiel  et tout de même raconter une histoire dense. J'ai exploré mon côté plus sombre (alors que je mets souvent de l'avant mon côté funny). Je me suis questionnée sur l'écriture jeunesse. Est-ce qu'à 40 ans il est encore légitime de se prendre pour une ado alors qu'on entend de plus en plus les voix de ces jeunes magnifiquement rayonner partout? #appropriationgénérationnelle? Je me suis questionnée sur l'intemporalité d'un texte tellement proche du présent et sur sa pertinence d'être publié...  Bref, beaucoup de belles explorations. 

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Comment vous est venu le titre?

En novembre 2019, c'est la première chose que j'ai écrite dans le haut de ma page blanche. «Trashanxieuse - Vomi littéraire à saveur préapocalyptique». Dans le processus, je l'ai mis en doute. J'ai essayé de trouver quelque chose de mieux. Et finalement, j'en ai parlé à mon éditeur, à gauche et à droite, et j'ai décidé de le garder, de l'assumer et de l'aimer.

 

 EXTRAIT

« À la serveuse haïtienne du casse-croûte, je chante
les pailles tuent les tortues
les pailles tuent les tortues
les pailles tuent les tortues
pis toi t’en mets une dans mon verre

Elle me répond qu’elle travaille au salaire minimum, qu’elle gagne 18 000 $ par année avec lesquels elle fait vivre deux enfants.

Elle ajoute
— On a toutes des pailles qui nous transpercent, fille.

Ça fait saigner mon cœur à vif. J’lui laisse du tip pour la première fois en me disant qu’anyway bientôt les pailles à usage unique n’existeront plus. C’est plus facile à interdire que les iniquités sociales.

Faut commencer quelque part, j’imagine. Mais je me demande si on s’y prend par le bon bout. »
 

JUKE-BOX DÉPRIME

 
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Avec la généreuse collaboration de JS Marcoux.

 
 

EXTRAIT AUDIO

Lecture d’un extrait du roman par l’auteure.

 

PRESSE


Un mot : Wow. […] Ce livre est d’une beauté qui rentre dedans.

— Patrick Isabelle


Un court roman pour ados qui frappe!

— lectrice.insoumise / Instagram


Ouh que j’avais hâte ! Et je n’ai pas été déçue. C’est foisonnant, c’est éclaté tant dans la forme que dans le fond, ça regorge de vie, c’est militant ! En fait, c’est une adolescence atomique à la sexualité décomplexée que raconte Sarah Lalonde dans ce récit qui se lit d’un coup, sans respirer, alors que défilent les scènes, les questionnements, les images fortes qui allient émotions et monde réel. Bref, j’ai eu un plaisir fou à découvrir cette petite plaquette qui se présente dans une langue tout aussi décomplexée que son héroïne, avec un vocabulaire parlé qui ne nuit pas au propos, bien au contraire. Oui, la poésie peut ressembler à la langue réelle des ados, celle qu’on entend dans les cours d’école, et rester jolie.

— Sophielit.ca


Wow!!! C’est ce qui me vient en premier en pensant à ce roman. Je l’ai terminé il y a quelques jours et il m’habite encore. Roman coup de poing, il ne laissera pas indifférent.

— Ge lit / Instagram


Un petit bijou qui se savoure trop vite.

— Ame.lit.beaucoup / Instagram


Une auteure à découvrir si ce n’est déjà fait! Quel style!

— Maryse Pagé


Mes lectures 5 étoiles [sont] plus rares. Et bien celle-là, c’en est une. Une lecture qui m’a happée. […] Un livre qui représente bien l’implication et la conscientisation de nos ados.

— La Bibliomaniaque / Instagram


Punché, franc, cru mais aussi, un brin poétique. […] À lire sans hésiter ❤️

— Pourcoeurlittéraire / Instagram


C’est brutal, drôle et poétique. C’est pour les ados mais pas que. Ça parle d’éco anxiété de façon baveuse et vivante. Et ça parle d’amour aussi. Et ça, ça fait toujours du bien. Bravo Sarah Lalonde. 

— Anaïs Barbeau-Lavalette


Une lecture coup de poing!

— La Bibliomaniaque / Blog


J'ai apprécié le ton écorché, le rythme saccadé et les idées déconstruites évoquées dans une urgente détresse. […] Définitivement une oeuvre à mettre entre les mains de nos ados!

— Christine Bergeron, fabulations.duneprofdefrancais / Instagram


Un récit dark pour Leméac mais j’ai adoré qu’il tente le coup. Je me suis identifiée beaucoup plus à cette adolescence qu’on retrouve généralement dans les livres ciblant un public adulte. J’ai adoré, je le ferai lire à tous les adolescents que je connais ainsi que tous les profs que je connais! Un must à lire et à acheter.

— Maude Fleurent / Instagram


J’ai été vraiment happée par l’écriture, par le rythme. […] Plusieurs passages ont résonné en moi et m’ont amenée à réfléchir.

— La prof de français / Instagram


Audacieux, ce roman ? Oui, beaucoup. Nécessaire ? Oui, beaucoup. Une lecture qui choque et qui rassemble, à la fois.

— Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal


Roman coup-de-poing.

— Marie Allard, La Presse


Si l’autrice nous a certes habitués à un ton direct et sans compromis dans sa série Lou Lafleur, elle ajoute ici une touche intimiste et profonde à cette ado à laquelle on s’attache facilement. La tristesse et l’ironie qui planent s’ouvrent sur la bienveillance et l’acceptation, offrant une lecture lumineuse.

— Chantal Fontaine / Les Libraires


Sarah Lalonde frappe fort avec Trash anxieuse, ce roman qui parle des adolescents aux adolescents sans tabous ni dentelle, seulement de façon authentique. Fameux.

★★★★ ½

— Marie Fradette, Le Devoir


Les Libraires craquent

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SARAH LALONDE

Diplômée de l’Institut national de l’image et du son, Sarah Lalonde partage son temps entre la scénarisation, l’écriture de livres et les projets de médiation culturelle. Elle est l'autrice des albums Si Simone... et Simone et la plus belle journée de l'été (Les 400 coups, 2010 et 2011) et des romans Le sexy défi de Lou Lafleur et La folle échappée de Lou Lafleur (Bayard, 2017 et 2020).

Photo : Marie-Claude Fournier.

Collection « LJ » / Prix indicatif : 10,95 $

120 pages environ / 10,8 x 17,7 cm / ISBN : 978-2-7609-4253-0

En librairie le 17 mars 2021

Également disponible au format numérique - ePub