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Une adolescente de dix-sept ans, Julie, revisite avec un regard cru les cinq années de son passage au secondaire, abordant notamment ses premières expériences sexuelles, ses problèmes de perception corporelle, son entrée sur le marché du travail. Y sont dépeints ses tiraillements entre conformité et singularité, entre désir d’appartenance et peur du rejet. Le portait qu’elle trace est le sien, mais aussi celui de sa famille, de ses amis, d’une époque. 

En parallèle de la narration principale, la mère de Julie entame une réflexion sur les événements qui ont façonné jusqu’ici la vie de sa fille perdue dans sa jeunesse noire et sur le rôle qu’elle a joué dans son développement. Cette femme laisse tomber son masque et révèle ses pensées intimes, ses inquiétudes, ses doutes, ses manques. 

Les deux voix, l’une devant les possibles de l’avenir, l’autre devant les regrets du passé, s’énoncent alors que chacune se trouve, en 1987, à un tournant de son existence.   

 

 EXTRAIT

Que l’air s’engouffre pour la première fois dans les narines et gonfle d’oxygène les deux cents millions d’alvéoles des poumons du bébé, ce n’est pas la preuve d’une volonté de vivre, c’est un réflexe de survie.
Dans ce mouvement initial d’inspiration et d’expiration surgissent ses pleurs et le soulagement des parents : cette enfant vivra.
Ça ne vient pas à l’esprit de mon père et de ma mère que je puisse hurler d’humiliation, dans cette imposition de la vie, qui sera souvent plus puissante que ma haine envers elle : la vie veut vivre, et c’est une insulte qu’elle le veuille en dehors de mon désir, de mon choix.
Les adultes la disent belle et fragile et plus forte que tout, mais la vie est aussi une maladie mortelle, et ça, ils ne s’en vantent pas.
 

PRESSE


Puissant. Au niveau de l’émotion, il y a un rendu qui est assez intense. […] Ça m’a fait penser à Annie Ernaux à plusieurs reprises. […] Courez acheter ce livre-là!

— Lynda Dion, Libraire de force


J’ai adoré ma lecture! J’avais beaucoup aimé M’étendre sur l’asphalte et, là, de lire encore avec le même personnage un autre roman, j’ai beaucoup eu de plaisir à lire cet ouvrage-là.

— Amélie Boivin Handfield, Samedi de lire


Une plume tranchante qui atteint sa cible dès les premières pages.

— Julie Roy, L’actualité


Des livres sur l’adolescence perturbée il s’en est écrit, mais celui-là vaut le détour.

— Culturehebdo.com


Encore une fois, l’auteure nous offre un texte cru, percutant, où l’importance de la musique reste très présente. Un roman d’une belle perplexité où les méandres de l’adolescence nous sont racontés sans tabous.

— Émilie Bolduc  / Les Libraires


Les Libraires craquent

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Julie Bosman

Julie Bosman a fait paraître chez Leméac un roman, M’étendre sur l’asphalte (2018), et un recueil de nouvelles, Nous sommes bien seules (2017).

Photo : Luc Querry.

Roman / Prix indicatif : 24,95 $

224 pages environ / 14 x 21,6 cm / ISBN : 978-2-7609-4836-5

En librairie le 3 mars 2021

Également disponible au format numérique - ePub