« Dans ce monde parallèle en surplomb, suspendu à un présent inimaginable, elle doit s’appliquer à meubler les heures et à les tenir loin de la réalité. »

Un véritable tsunami de boue balaie une partie du territoire – villages, routes, fermes et forêts –, charriant bientôt, comme une fin du monde, débris, tôles et cadavres. Secourant de justesse un enfant handicapé qui s’accroche littéralement à elle, une femme entreprend de sauver sa peau en se dirigeant vers la seule colline des environs assez élevée pour servir de refuge. Mais il se trouve que, non loin de ce mirador, un ermite vit en loup solitaire depuis des années : autarcique et jaloux fou du havre de paix qu’il s’est construit là en secret avec un oncle prophète qui voyait venir la catastrophe, il craint plus que tout la présence humaine, par essence destructrice. Ces protagonistes devront, malgré ce qui les oppose, malgré les vivres qui s’amenuisent, conjuguer leurs appréhensions, leurs souvenirs et leurs peurs, leurs croyances et leurs incroyances.

 PRÉSENTATION

Si les éléments de cette dystopie font penser à la récente pandémie, ils laissent croire que sur cette colline, où tiennent encore debout par miracle trois épinettes symboliques, cette étrange trinité n’a pas perdu espoir. Cette Marie, ce François, cet enfant sauvage appelé Noé par les circonstances, s’ils ont conscience des erreurs de l’humanité, rêvent en même temps d’une renaissance salvatrice.

Myriam Beaudoin, par ce roman grave et allégorique, apporte à la littérature québécoise une réflexion personnelle et originale au drame universel qu’est devenue l’aventure de vivre sur une planète au bord du gouffre.


PRESSE

Que restera-t-il de nous lorsque la planète aura atteint la limite de ses ressources ? L’espoir, selon Myriam Beaudoin. Dans Mont Mirador, roman dystopique et allégorique, l’autrice installe sa réflexion dans un village balayé par un tsunami de boue.

— Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir

Voilà, c’est ça, Mont Mirador : la catastrophe annoncée de la fin du monde au travers de laquelle perce, avec résolution, la lumineuse volonté humaine de mettre au monde un jour de plus.

— Yannick Marcoux, Le Devoir

MYRIAM BEAUDOIN

Avec Hadassa, couronné par le Prix littéraire des collégiens et le prix France-Québec en 2007, Myriam Beaudoin a conquis des milliers de lecteurs et lectrices avec sa juste observation des enjeux culturels et des thèmes d’actualité.

Photo : Marc-Antoine Zoueki.

Roman / Prix indicatif : 22,95 $

184 pages environ / 14 x 21,6 cm / 978-2-7609-4932-4

En librairie le 4 octobre 2023

Également disponible au format numérique - ePub