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Portrait tout en détours et en déroutes d’un amour qui refuse de se laisser enfermer entre quatre murs. Avec la même justesse de ton qu’elle avait déployée dans Tout doit partir, c’est à un road novel qui dure une vie que Johanne Fournier s’attaque ici : de la première fugue à quinze ans jusqu’aux retrouvailles et au défilement des jours. Ainsi les années passent, mais le mouvement reste; ces chemins que l’on emprunte et qui ne nous conduisent jamais exactement là où on croyait se rendre.

 

 PRÉSENTATION

Par petites touches, l’auteure nous donne à lire – dans une langue qui évoque le fleuve et la beauté – une forme de ravissement n’appartenant qu’à ceux qui sont revenus de loin. Le plus humain des voyages.

 
 

PRÉSENTATION DE L’ÉTAT DE NOS ROUTES PAR JOHANNE FOURNIER

« J’ai commencé à raconter cette histoire pour ne pas la perdre et parce qu’il y avait à ce moment deux marqueurs sur ma ligne du temps: cinquante années que j’avais fugué avec ce jeune homme et vingt-cinq qu’on s’était retrouvés, lui et moi, et tentions, depuis, de bâtir un amour. Il m’a semblé que cette histoire valait d’être déposée en-travers des falaises, des crans, des couches de pierre et de sédiments, que ces questions de revenir au pays natal, de risquer d’y vivre, méritaient mon attention. Quand on est cinéaste, l’écriture n’est jamais la finalité, l’écriture sert l’écriture du film. Je suis une fille de salle de montage et de coulisses, encore étonnée d’être publiée, étonnée et reconnaissante. » 

Johanne Fournier

 
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EXTRAIT

Chez mes parents, la route passe devant la maison. La maison. La route. La mer. Un peu de terrain disparaît d’année en année, et les arbres tombent dans le cap. Certains s’accrochent par leurs racines, mais le vent et le salin les arrachent. Ça m’arrache aussi, chaque fois.
 

PRESSE


Un touchant portrait de femme, l'histoire d'un grand amour qui résiste au temps, la vie qui façonne le destin de manière parfois inattendue.

— Bon pied, bonne heure! / Radio-Canada

Tout en suivant la chronologie des événements, l’autrice joue avec la temporalité, laissant sa plume voguer au rythme de sa pensée. Elle crée un climat empreint de douceur, de délicatesse comme si le regard qu’elle porte sur sa vie et, surtout, sur sa relation amoureuse la remplissait d’une infinie tendresse.

— David Lonergan, Nuit Blanche

Un livre magnifique - qui se lit trop rapidement - sur l’amour, la découverte de soi et de l’autre. Deux êtres différents sont emportés par le courant de la rivière de la vie, tant qu’elle existe.

— Michel Lagacé, Le Mouton Noir

Johanne Fournier […] a fait de cette histoire d’amour longue durée un livre bref et mélancolique où, comme dans Tout doit partir (Leméac, 2017), dans lequel elle évoquait la mort de son père, elle passe du je au tu.

★★★

— Christian Desmeules, Le Devoir


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JOHANNE FOURNIER

Johanne Fournier est née à Matane, a étudié à l’École nationale de théâtre du Canada, et a réalisé de nombreux films documentaires, Montagnaises de parole (1992), Larguer les amarres (1999) et Cabines (2007). Elle est retournée vivre en Gaspésie en 1997. Sa première publication (Tout doit partir, Leméac, 2017) lui a valu de remporter le prix Jovette-Bernier.

Photo : Marie-Eve Campbell.

Récit / Collection : « La petite blanche » / Prix indicatif : 11,95 $

88 pages environ / 10,8 x 17,7 cm / 978-2-7609-4881-5

En librairie le 8 septembre 2021

Également disponible au format numérique - ePub

 
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