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Dans Le boulevard, Chris, jeune déficient intellectuel, devait apprendre à vivre seul après le départ inattendu de sa mère le jour de ses dix-huit ans. Le deuxième volet de la série, Au carrefour, s’attardait sur ses amours avec Chloé, ses amitiés et ses liens retrouvés avec son père.

Ce dernier roman clôt le cycle du jeune homme « en retard ». Chris, qui continue intérieurement de parler à sa mère depuis son départ soudain, souhaite plus que jamais son retour. Peut-être serait-elle enfin fière de lui ? Il a obtenu son permis de conduire et, surtout, il est devenu un jeune papa de vingt ans. Chloé et lui, avec l’aide de leur entourage et malgré leurs limites, se débrouillent assez bien pour s’occuper du petit Joseph.

Ayant appris que sa mère vit à Vancouver, Chris lui écrit pour lui annoncer la nouvelle et lui demander de revenir. Sylvie revient, en effet, mais cette visite se révèle désastreuse. Après quelques jours, elle retourne abruptement à Vancouver en laissant Chris sous l’impression qu’elle a fait un signalement à la DPJ. Chris mettra du temps à apaiser sa colère envers elle et à ne plus l’idolâtrer tandis que Sylvie, de son côté, devra apprendre à accepter son fils tel qu’il est et à faire la paix avec elle-même.

 

CAPSULE ÉCLAIR DU SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL 2020

 

EXTRAIT AUDIO

Lecture d’un extrait du roman par le comédien Guillaume Cyr.

 
Crédit photo : Guillaume Simoneau.

Crédit photo : Guillaume Simoneau.

 
 

 EXTRAIT

« J’avais eu un beau party de fête, mais c’est toujours une journée qui me rend un peu triste, parce que ça me rappelle quand t’es partie, le jour que j’ai eu dix- huit ans.

Joseph dormait dans sa poussette pendant qu’on était assis sur mon banc préféré. C’est un banc où je m’assoyais avec Joe pour prendre du bon temps. Un banc dans un petit parc tranquille, pas trop loin du boulevard, où il se passe pas grand-chose, sauf quand des enfants viennent jouer. Un banc parfait pour penser à plein d’affaires de la vie pis d’en parler si on veut. C’est là que papa m’avait annoncé qu’il sortait avec Linda pis que Kevin était devenu mon demi- frère. Je pense pas que ça dérangeait Joe que papa sorte avec son ancienne blonde, parce qu’il était mort. En plus, ça faisait au moins quinze ans qu’ils étaient plus ensemble, pis beaucoup de temps après ça, Joe était tombé en amour avec Tania. Je me suis quand même demandé comment tu prendrais ça, maman. Je sais que t’as jamais arrêté d’aimer papa, même s’il est parti quand j’étais encore un bébé. Mais papa avait l’air vraiment heureux, ça fait que je pouvais pas trop lui en vouloir, j’espère que tu me comprends.

C’est aussi sur ce banc-là que Joe m’avait montré la maison où il habitait avec ses parents quand il était un enfant. Elle est juste en face du parc, la maison, pis je pense toujours à Joe quand je la vois. Il avait pas été heureux dans cette maison-là, il paraît, parce que son père avait pas été un bon père, pis qu’il avait pas été un bon fils. Mais Joe s’était repris en devenant un bon parrain pour moi pis un bon père pour Kevin, même si ça avait été juste pour une couple de mois. Un bon chum pour Tania, aussi. Joe m’avait dit ça sur le banc du parc juste avant de mourir. La fois d’après que je l’ai vu, c’était à l’hôpital, pis il était mort.
Faut croire que c’est un bon banc pour dire des affaires importantes. C’est à ça que je pensais pendant que j’étais assis dessus avec papa, pis j’ai aussi pensé qu’il serait parfait pour nous autres, maman. »
 

PRESSE


C’est ce qui reste à la fin, une fois la dernière page fermée, cette impression que ces jeunes adultes différents ont certes besoin d’être entourés et aidés, mais qu’ils sont souvent capables de bien plus que ce qu’on pourrait croire au premier abord. Les avenues est donc un récit qui touche et nourrit la réflexion. Une fin à la hauteur de cette série extraordinaire.

— Sophielit.ca 


Quel plaisir que de retrouver Chris, ce jeune homme « en retard » si attachant et, n’ayons pas peur des mots, mon personnage préféré en littérature jeunesse! […] Avec sa plume sensible et juste, au diapason de la candeur et de la compréhension du monde de son héros pas ordinaire, l’auteur nous offre une trilogie aussi remarquable que bouleversante, truffée de scènes mémorables qui m’habiteront longtemps.

— Chantal Fontaine (librairie Moderne), Les Libraires


Je clos ce livre en me disant que bien qu’il s’agisse du dernier tome et que je doive laisser s’envoler Chris, ce n’est certainement pas la dernière fois que je le côtoie. Je relirai cette trilogie avec grand bonheur, que ce soit pour la présenter à mes élèves ou à ma fille (ou mes enfants si, rendue à l’adolescence, elle a un petit frère ou une petite sœur!). Puis, pour ceux et celles qui n’auraient pas encore fait la rencontre de Chris, c’est à mettre en haut de votre pile. Ce jeune homme vous fera un bien énorme!

—La Bibliomaniaque


Il y a eu Le boulevard puis Au carrefour. La trilogie imaginée par Jean-François Sénéchal se boucle avec Les avenues, un roman s’appliquant à nous faire voir l’essentiel de la vie à travers le regard – et la suite de la quête – de Chris, un personnage principal parfaitement atypique.

— Sarah-Émilie Nault, Le Journal de Montréal


Ces romans sont particulièrement venus me chercher. Je vous les recommande et je suis persuadé que vous serez nombreux à les apprécier.

— Jean-François Quessy, Un Gars un Père


C’est vraiment beau.

— Monique Polak, Plus on est de fous, plus on lit ! / Radio-Canada


Poignant, ce roman clôt la trilogie commencée par Le boulevard et Au carrefour (Prix jeunesse des libraires du Québec 2019). Chris est un personnage toujours aussi attachant, qui fait comprendre en profondeur l’importance de nos choix – et de la vraie présence des uns pour les autres. C’est tout sauf lourd, surtout lumineux.

— Marie Allard, La Presse


Encore une fois, Jean-François Sénéchal a su créer une merveille. Ce roman, qui termine la trilogie, n’aurait pas pu être mieux écrit. Tout a été réfléchi si méticuleusement, chacun des mots étant si beaux, porteurs de sens et remplis de bienveillance à la fois.

— Adapter au secondaire


C’est très émouvant. […] J’ai adoré cette histoire. […] À moins d’avoir un cœur de pierre, tout le monde va être ému à la lecture.

— Anne-Marie Aubin, Aux quotidiens / Canal M


Un autre grand roman de Jean-François Sénéchal! […] Ce livre permet une certaine remise en question en faisant réfléchir sur certaines réalités de la vie. Un livre que je conseille fortement!

— Alex-Sandrine, mon.univers.litteraire


Chris est attachant et […] cette histoire est vraie, drôle, triste, émouvante et charmante. J’ai lu les deux premiers tomes pratiquement l’un après l’autre, mais je garde précieusement le tome trois de côté et le lirai plus tard parce que je n’ai pas envie de laisser Chris.

— Madame Gabrielle


 

Les libraires craquent

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JEAN-FRANÇOIS SÉNÉCHAL

Oscillant entre des passages amusants et dramatiques, des commentaires et des répliques dont l’apparente naïveté nous amène à réfléchir, Les avenues soulève encore une fois des questions essentielles sur l’acceptation de la différence, le rôle de parents et la complexité des sentiments.

Anthropologue de formation, Jean-François Sénéchal est aujourd'hui auteur. Son roman Le boulevard lui a valu, entre autres, de figurer sur la liste d'honneur 2018 d'IBBY. Avec Au carrefour, il a remporté le Prix jeunesse des libraires du Québec 2019, catégorie 12-17 ans. Il a également reçu du Conseil des arts du Canada le prix Joseph-S.-Stauffer 2017 en littérature.

Photo : Julie Durocher.

Collection « LJ » / Prix indicatif : 18,95 $

312 pages environ / 10,8 x 17,7 cm / ISBN : 978-2-7609-4248-6

En librairie le 19 août 2020

Également disponible au format numérique - ePub