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Les lieux, la géographie et les cultures qui s’y développent sont indissociables. En appliquant aux paysages une réflexion proche d’un parcours poétique fait de métaphores, de souvenirs personnels et d’analyse où l’émotion convoque la raison, Sarah de Leeuw met en parallèle dans ce recueil les individus et leur territoire.

Un couple se ressoude sur le terrain d’une ancienne décharge ; une enfant s’éveille à la conscience de soi et aux horreurs du monde le jour d’une éruption volcanique ; et le long de la tristement célèbre « autoroute des larmes » en Colombie-Britannique, des femmes disparaissent.

 

PRÉSENTATION

Voyage très personnel porté par une écriture poignante marquée au coin du spectre de la perte, Là où ça fait mal suggère une prise de recul et une approche de survie au présent, assortie de la responsabilité fondamentale de témoigner. La singularité et la portée des essais ici présentés ne laisseront personne indifférent.

 
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PRESSE CANADIENNE


Sarah de Leeuw témoigne des difficultés de la vie - les traumatismes, les femmes disparues, le déclin d’une relation - en une prose émouvante et superbe. Là où ça fait mal jette un éclairage singulier sur les tragédies, les triomphes et la poésie des lointains paysages nordiques. 

— Emily Urquhart, auteure de Beyond the Pale

Dans une prose poignante, une stèle en l’honneur de ceux qui souffrent. 

— Patricia Dawn Robertson, Quill & Quire

Faites-vous un café. Asseyez-vous à la fenêtre. Chaussez de bons souliers, et soyez assurés que Là où ça fait mal est aussi là où commence la guérison. 

—Emily Bulmer, Northword Magazine

La meilleure façon de lire ces essais […] est peut-être de les considérer comme des moyens fondamentaux d’engager la conversation. Au risque d’éprouver un certain malaise, au fil des pages les lecteurs deviennent responsables de ce dont ils sont témoins; confrontés à cette cruauté, il leur faut trouver les moyens d’aller de l’avant. 

— Susie DeCoste, Canadian Literature 

[...] On aimerait voir plus d’auteurs capables d’écrire ainsi pour nous aider à percevoir tant de choses et aussi clairement que Sarah de Leeuw. 

— Heidi Greco, BC BookLook

 
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 EXTRAIT

Les choses se délabrent et se consument dans les fossés et les failles du bord de l’autoroute 16. Il y a la chair, le métal et les fleurs ; la pourriture et la régénération. Ces minces bandes de terre de chaque côté de la route sont fermes, évidentes, elles dépassent.
Imaginez que ce sont les épaules d’un très jeune danseur, les clavicules saillant sous la peau. Le risque de fracture permanent.
Des épaules cassées.
Fragile et apparent, voilà à quoi ressemble le bas côté de la sinueuse autoroute 16.
Les choses disparaissent quand on passe à côté à 120 km/h le long de tronçons de route désolés tracés au cordeau qui relient des endroits dont presque personne n’a entendu parler à d’autres dont moins encore connaissent l’existence. Des relais routiers et des réserves indiennes, des chantiers forestiers et des villes en équilibre précaire aux bords d’entailles géantes, des puits de mine à ciel ouvert qui exhalent du molybdène. Endako et Gitsegukla. Kitwanga, Kispiox et New Hazelton. Usk et Rosswood. Smithers et Moricetown.
Souvent nous nous sommes arrêtés au bord de cette autoroute, et cette fois-là, il y a des années, n’avait rien de bien différent des autres fois, rien qu’un détour par la marge.
 

PRESSE


[U]n livre réfléchi, audacieux, saisissant et puissant. [...] En dépit de leur aspect parfois sombre, on ressort transformé de la lecture de ces essais.

— Craig Davidson, auteur de Les bonnes âmes de Sarah Court

Ce que je peux te dire, c’est que Sarah de Leeuw et Lee Maracle sont de redoutables conteuses. La musique dégagée par leurs mots est envoûtante, les images qu’elles peignent sont vibrantes. »

★★★★★

Marie-Claude Rioux, blog Hopsouslacouette

Thanks to Leméac Éditeur, French readers can enjoy Sarah's thoughtful and brave collection.

— Newest press


Sarah de Leeuw © Mary de Leeuw_couleurs.jpg

SARAH DE LEEUW

Sarah de Leeuw enseigne à l’Université du nord de la Colombie- Britannique. Originaire de l’île de Vancouver, elle a vécu en Corée du Sud, pratiqué le journalisme et habité en Ontario avant de revenir dans l’Ouest canadien. Là où ça fait mal est le premier de ses livres à paraître en français ; en 2017, la version originale anglaise avait été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie Essais.

Photo : Mary de Leeuw.

Essais / Prix indicatif : 19,95 $

Traduit de l’anglais (Canada) par Jean-Marie Jot

144 pages environ / 14 x 21,6 cm / 978-2-7609-4861-7

En librairie le 25 août 2021

Également disponible au format numérique - ePub