Mai 1922, les cartons d’invitation sont déjà envoyés pour le mariage de Nana et Gabriel, le 3 juin. Pourtant, la robe de mariée n’est pas encore achetée, et Maria se demande avec quel argent elle va pouvoir payer cette noce qui est bien au-dessus de ses moyens. Mais on ne marie sa fille aînée qu’une fois, et la fête doit être à la hauteur du souvenir qu’on voudrait déjà en avoir. Dans les coulisses des deux familles, d’autres vies s’agitent, que le grand événement comble de joie mais charge néanmoins de peine. Les invitations remuent souvenirs et projets, annoncent réjouissances et félicité, pendant qu’un affrontement singulier se prépare. Derrière l’allégresse de cette noce, alors que s’ouvre le ciel de leur destinée, Nana et Gabriel voient aussi passer toutes ces ombres, qui se mêlent au bonheur du jour comme des feux follets : Josaphat le Violon, Ti-Lou, Babette, Simon, Ernest et Alice, Béa, Théo, sans oublier les fidèles muses, Florence, Rose, Violette et Mauve…