PRÉSENTATION
Placé sous la tutelle de Salia Malberg, une ambitieuse inspectrice de la zone 2, et tenu par une promesse silencieuse faite au cadavre, Zem se lance dans une longue investigation. En pleine campagne électorale, alors que la priorité est donnée à l’arrestation de ceux qui pourraient être une menace à l’ordre instauré, ils vont tous deux pourtant bientôt se heurter aux machinations politiques et aux murs de silence qui les entourent.
Quelque part une vérité subsiste, mais partout règnent le cynisme et la violence. Des voix ont bien essayé de s’élever, mais ne restent que des ombres. Bienvenue dans le monde postmoderne de GoldTex, puissant consortium qui rachète et privatise les pays en faillite. Où la seule échappatoire semble être la nostalgie d’une terre natale qui est aussi, pour Zem Sparak, le lieu d’une inexplicable trahison.
EXTRAIT
PRESSE
L’auteur emprunte ici au polar ses techniques narratives pour tenir le lecteur en haleine et l’entraîner dans une enquête qui met à nu la cupidité et la rapacité des grandes entreprises de ce monde qui n’ont que faire des frontières et des gouvernements en place. Un roman sombre et d’une redoutable efficacité.
Jean-Paul Beaumier, Nuit blanche
Laurent Gaudé signe un polar dystopique addictif, territoire inédit pour l’auteur de Salina, dont on retrouve avec un immense plaisir la maestria narrative et cette façon si puissante et si personnelle d’allier le tragique au politique.
Minh Tran Huy, Madame Figaro
Laurent Gaudé ne cesse, par le destin de ses héros, de fabriquer une mythologie moderne aux cent visages. En voilà un nouvel aspect. On songe à l’univers pictural d’Enki Bilal et l’on est bluffé par l’exercice.
Pierre Vavasseur, Le Parisien
Dans cette dystopie glaçante, Laurent Gaudé raconte une enquête haletante.
Guy Duplat, La Libre Belgique
À la lueur des alertes répétées sur l'avenir de l’humanité, Chien 51 fait frémir. C’est à peine si Laurent Gaudé pousse le curseur, tant sa dystopie semble plausible.
Sophie Creuz, L'Écho
Pour la première fois, notre maître es ténèbres s’essaie au roman d’anticipation mâtiné de polar. Un pur bonheur ! Du cousu main que cette dystopie fignolée au suspense glaçant, comme si Laurent Gaudé avait passé sa vie à inventer des futurs effrayants, mondes totalitaires hyper-connectés à la hiérarchie bien huilée et aux innovations mortifères à souhait.
Marianne Payot, L'Express
Laurent Gaudé signe un grand texte, fort, mélancolique, d’une belle noirceur. Où il est beaucoup question de mémoire. Dommage qu’il ait déjà eu le Goncourt avec Le Soleil des Scorta, Chien 51 le mériterait aussi !
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire
Un roman qui joue avec nos nerfs, avec notre histoire, avec notre mémoire, tout ce qui nous reste peut-être pour résister à ce qui nous attend.
Augustin Trapenard, La Grande Librairie, FRANCE 5
Chien 51 est porté par une puissance dramatique et une amplitude saisissantes. Aussi psychologique que politique, c'est une réflexion sur notre capacité à nous réinventer (ou pas) dans les mondes de demain.
Hubert Artus, Lire Magazine littéraire
L’auteur emprunte ici au polar ses techniques narratives pour tenir le lecteur en haleine et l’entraîner dans une enquête qui met à nu la cupidité et la rapacité des grandes entreprises de ce monde qui n’ont que faire des frontières et des gouvernements en place. Un roman sombre et d’une redoutable efficacité.
Jean-Paul Beaumier, Nuit blanche
Coédition Actes Sud / Leméac
Roman / Prix indicatif : 32,95 $
304 pages environ / 11,5 x 21,7 cm / 978-2-7609-1339-4
En librairie le 5 octobre 2022
Également disponible au format numérique - ePub