PRÉSENTATION
La langue magnifique de ces vastes histoires racontées par un être au bout de ses peines oscille entre les échos d’une parole jubilatoire et les lumières de l’écriture, entre le vrai et l’ivresse. Marchent en François des créatures fabuleuses – coureurs des bois ancestraux, sauvagine taxidermiste, camionneur au long cours –, arpentant avec lui le plus précieux des chemins, celui qui remet au monde.
EXTRAIT
PRESSE
Une voix dans le noir, celle d’un homme qui s’apprête à raconter une histoire. Lui-même le laisse entendre, elle possédera des accents de vérité, tout en comportant quelques entorses à la réalité. Au début, il est beaucoup question d’une bête fantastique, le Beau diable qui donne son titre au roman. Peu à peu, cependant, c’est une collection d’humains aux plaies encore vives, cherchant à donner un sens à leur existence, qui conférera à ce texte des airs de rédemption.
— Daniel Côté, Le Quotidien
Dans une langue aussi ample que le paysage qu’elle parcourt, Jean-François Caron donne vie à des personnages fabuleux — coureurs des bois, camionneurs, jackalopes et taxidermistes. (…) Dans De bois debout (La Peuplade, 2017), son roman précédent, l’écrivain faisait de la littérature un refuge, avec tout ce que cela comporte de pièges et de magie. Avec Beau diable, elle est mise au monde, bras et coeur ouverts vers l’autre, clairière sublimée par des percées de lumière et de tendresse. Un roman qui, comme l’amour, nous ramène à l’essentiel.
— Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir
En refermant Beau Diable, j’ai eu un frisson tel celui que les contes de mon enfance provoquaient. C’est pourquoi j’affectionne particulièrement ce livre qui n’est, à mon avis, ni un roman, ni un conte, ni une fable, mais la fusion de toutes ces formes en un récit totalisant.
— Jean-François Crépeau, Le Canada français
Un romancier qui a quelque chose du magicien, du sorcier. Il fait partie de ces auteurs dont on habite très vite l’univers. Il écrit des livres qui s’installent dans notre tête pour ne plus la quitter. C’est un grand écrivain, un grand poète.
— Karyne Lefebvre, Pénélope, ICI Première
Dans le matin métropolisant qui émerge avec ambages, la langue de bois debout de Jean-François Caron myrtille des merveilles qui fait splendir les ronces, saillir la rosée et rapproche les gens de tout acabit et de toute maison. Tout ce que nous aimons du monde sauvage, tout ce qui nous bouleverse sans antidote trouve refuge dans ses phrases franches de conteux agile. Le gaillard à Caron permets à nos esprits engourdis par le soleil oblique de côtailler dans le tracé improbable du beau diable, servie par une voix ample, nerveuse et sincère qui ne tient pas en place, qui cherche le vrai dans la tangibilité irrésistible du vivant et du pas encore mort. Amateur.e de contes, réjouissez-vous.
— Olivier Boisvert, Librairie Gallimard
Une narration qui nous plonge d’abord dans l’obscurité, puis qui étale peu à peu sa lumière sur une histoire où tout s’entrecroise sans jamais faire de sales nœuds. Court, mais efficace, ce roman est une pause dans nos vies mouvementées, une soirée spéciale autour du feu à se raconter des histoires, juste parce qu’on peut.
— Jacob Riverin, Librairie Les Bouquinistes
Roman / Prix indicatif : 16,95 $
104 pages environ / 14 x 21,6 cm / 978-2-7609-4900-3
En librairie le 31 août 2022
Également disponible au format numérique - ePub