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Folie et relations familiales sont au cœur de ce roman de Marie-Sissi Labrèche. De l'enfant de douze ans victime d'intimidation à la femme de quarante-huit ans qui vit en banlieue avec mari et enfant, la constante dans la vie de la narratrice est l'anxiété. Malgré les réussites – étudier, écrire, se marier, procréer – de celle qui se voit comme une « fille déglinguée », la peur de sombrer dans la folie, comme sa mère et sa grand-mère, ne cesse de l'habiter. Maternité et deuil ajouteront quelques milligrammes à sa médication.

 

 PRÉSENTATION

L’auteure, loin de s'apitoyer sur son sort, entraîne le lecteur dans un univers où la misère ne l'emporte jamais sur l'amour. L'écriture, empreinte de tendresse et d’humour, met K.O. toute possibilité de pitié.

 
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EXTRAIT

Ce n’est pas moi qui réponds quand on me parle, c’est une maladie répertoriée dans le DSM-5. Les problèmes psychologiques n’arrêtent pas de s’accumuler dans mon cerveau. Pourtant, je fais tout pour aller mieux : des années de thérapie, de yoga, de nourriture saine, de vie stable, de mariage stable, d’enfant stable, de maison stable. Pourtant, avec mes quarante-cinq balais dans le corps, je devrais être habituée aux aléas de la vie. Eh non. Ma mère meurt, et vlan ! je bascule de nouveau. Ce qui ne me tue pas me rend plus fort, disait Nietzsche. VA CHIER, NIETZSCHE ! Moi, ce qui ne me tue pas me rend plus folle.
 

PRESSE


[Un] livre court, mais décapant. [….] Avec des mots qui frappent fort et une bonne dose d’humour malgré les drames, Marie-Sissi Labrèche raconte l’enfant de douze ans victime d’intimidation qu’elle a été. […] Dans une ère où tout le monde veut se présenter sous son meilleur jour, elle ose montrer ses failles, ses difficultés. Elle le fait avec puissance, avec justesse, et avec les bons mots.

— Marie-France Bornais, Le Journal de Montréal


Dans 225 milligrammes de moi, elle raconte comment ça se passe dans sa tête, et je peux vous dire que c’est un feu roulant d’angoisses et de peurs, mais je vous jure que ce n’est pas un livre déprimant, c’est même très drôle par moments. Je trouve que c’est un livre important pour ouvrir les discussions sur la santé mentale. On ressemble tous à Marie-Sissi, mais c’est juste que, dans son cas, ça n’arrête jamais et ça prend énormément de place. Le style de Marie-Sissi, aussi vif que sa parole nerveuse, vient de son besoin de saisir sa propre syntaxe – c’est elle qui le dit.

— Chantale Guy, La Presse


Une visite privée au royaume de l’anxiété, animée avec humour et lucidité, qui parlera à celles qui viennent d’y poser le pied.

— Coup de pouce


Elle nous manquait, la voix de Marie-Sissi Labrèche (Borderline, Boréal, 2000). Cette voix pleine de bruit, de fureur, de tendresse et d’humour. Cette voix qui raconte avec un penchant totalement assumé pour la surenchère une enfance dans la pauvreté entre une grand-mère toujours en colère et une mère schizophrène trop douce. Cette voix qui aborde avec une franchise désarmante la maladie mentale et son rapport à la médication dans cette nouvelle autofiction, 225 milligrammes de moi. […] Avec sa plume décapante et sa verve vertigineuse, Marie-Sissi Labrèche décrit si bien l’anxiété, le mal-être et le sentiment d’imposteur que nous pouvons ressentir à un moment donné de notre vie qu’on a l’impression qu’elle nous tend la main.

★★★

— Manon Dumais, Le Devoir


Dans ce roman personnel, Marie-Sissi Labrèche dévoile comment sa santé mentale a parfois été mise à rude épreuve. […] Malgré le propos, quel bonheur de retrouver cette autrice qui a un rare talent pour se raconter sans évoquer la pitié, parfois même avec une touche subtile d’autodérision.

— Julie Roy, L’actualité


C’est un roman court, mais qui m’a touché droit au cœur. […] L’autrice décrit à la perfection l’anxiété et le mal-être que n’importe qui peut vivre et je trouve son point de vue rafraîchissant. […] Si vous aimez les romans portant sur la psychologie et la santé mentale, je vous le recommande.

— Une lectrice compulsive (blogue)


Près de vingt ans après Borderline et La brèche, l’autrice, qui n’a jamais cessé d’écrire sur ces enjeux, nous revient avec 225 milligrammes de moi, un roman offrant neuf fenêtres sur ce à quoi ressemble une vie aux prises avec l’anxiété généralisée et autres « fragilités ». […] Marie-Sissi Labrèche, inspirée par son vécu, refait ainsi en 120 pages le chemin qu’elle a parcouru jusqu’ici et met en lumière ses troubles et sa peur de « sombrer dans la folie » comme ses aînées avant elle. Sous le signe de l’humour et de la tendresse, elle décrit la façon dont toutes ces pensées peuvent habiter quelqu’un : leur rapidité, leur omniprésence, l’énergie qu’elles dévorent.

— Léa Harvey, Le Soleil


Écriture très addictive. Ses mots glissent sur le papier. Ils se lisent d’un trait.

—pourcoeurlitteraire / Instagram


Une narratrice colorée, à fleur de peau, sympathique, affolée, tendre, aimante, sensible... on ne peut que se prendre d'affection pour elle.

— Karine, Librairie Carcajou


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MARIE-SISSI LABRÈCHE

Marie-Sissi Labrèche a déjà fait paraître quatre romans, un recueil de nouvelles ainsi qu’une série de treize titres pour adolescents intitulée Psy malgré moi. Elle a coscénarisé ses deux premiers romans, Borderline et La brèche, pour en faire un seul film, Borderline, sorti en 2008

Photo : Jean-Daniel Richerd.

Roman / Prix indicatif : 18,95 $

120 pages environ / 14 x 26,1 cm / 978-2-7609-4883-9

En librairie le 1er septembre 2021

Également disponible au format numérique - ePub